Atelier de formation
Du 13 au 14 mai 2019, à la salle de formation de IMAN’S Hôtel à Daloa, a eu lieu l’atelier de formation des journalistes des radios de proximité à la lutte contre les pires formes de travail des enfants (PFTE) avec les supports audiovisuels développés par International COCOA Initiative (ICI). Vingt-quatre (24) journalistes (radios) ont eu le privilège d’être convié à ce grand rendez-vous, qui également a enregistré la participation des responsables de ICI notamment Monsieur Frédéric AKA ,responsable des formations ICI ,Mme Roselyne KANDEL, responsable communication ICI , Mme Christiane KABRAN, responsable régionale ICI à Daloa, Monsieur Armel IRAHOU, assistant communication, Mme Cinthia AKA, assistante communication ; et le président de l’union des radios de proximité de cote d’ivoire (URPCI) Monsieur Karamoko BAMBA ainsi que Monsieur Lassana SANGARE, secrétaire administratif de l’URPCI . Au nombre des invités figure Stéphane YAO de la radio DALOA FM. Notons que, l’atelier a été étoffé par cinq (05) modules. En effet, après le chapitre des allocutions à la première journée, le responsable des formations Monsieur Frédéric AKA a fait un gros plan sur les objectifs de l’atelier. À ce niveau, il s’est appesanti sur le contexte et la justification, les objectifs, les résultats attendus, la méthodologie et le déroulement de l’atelier. Ensuite, il a en lieu place de Monsieur Ernest ALLATIN Directeur Pays Adjoint empêché, présenté les projets et activités de l’ICI en matière de lutte contre les pires formes de travail des enfants en cote d’ivoire. Dans cette même logique, il a mis sous les yeux des participants les outils de travail, les acquis, les perspectives et les innovations. Pour précision, le travail de la première matinée s’est achevé par la présentation des concepts clés liés aux PFTE (module 1) particulièrement l’enfant, l’adulte, les droits et devoirs des enfants, les devoirs des parents. Les concepts liés au travail des enfants tels que les travaux légers, le travail socialisant, le travail des enfants, les travaux dangereux, les pires formes de travail des enfants, le travail forcé ou le travail obligatoire et la traite ont été mis en lumière. Après la pause, le travail a commencé avec le module 2 qui avait trait au cadre institutionnel et normes réglementaires et juridiques de lutte contre les PFTE. Dans ce domaine, le formateur a fait voir aux séminaristes le cadre institutionnel et juridique international et national. Par ailleurs, les causes et conséquences du travail des enfants ont été clairement expliquées lors du troisième module intitulé les causes et conséquences du travail des enfants. Les actions de lutte contre les PFTE constituées de la prévention, la protection et la répression étaient aussi au cœur des échanges dans le cadre du quatrième et dernier module de la première journée. Retenons qu’à l’issu de chacune des présentations, la parole a été donnée aux participants pour leurs questions et suggestions. Débutée par des exercices de groupes, et la synthèse des activités et l’évaluation de la journée précédente, la deuxième et dernière journée a été exclusivement consacrée au rôle des journalistes en matière de lutte contre les PFTE. La présentation du cinquième module qui a permis aux participants de revisiter la quasi-totalité des genres journalistiques a été l’affaire de Monsieur Karamoko BAMBA, président de l’URPCI. Pour terminer, Monsieur Karamoko BAMBA dans son discours de clôture a tenu à rassurer les responsables de l’ICI de la détermination des radios de proximité à les accompagner avec succès dans leur mission et dans l’atteinte de leurs objectifs en ces termes << grâce à notre travail nous sauverons certainement des enfants de la maladie, de l’exploitation. Des enfants vivront mieux leur vie d’enfant. Grace à notre travail d’éducation et de sensibilisation des enfants ne verront plus certainement leur droit bafoué. Des communautés entière sortiront de l’ignorance et prépareront mieux l’avenir de leurs enfants. En clair, notre travail sauvera des vies humaines ». Il a par la même occasion exhorté les journalistes à s’approprier en profondeur toute la problématique de lutte et à commencer à agir dans leur différente localité. Pour rappel, des diplômes de participation ont été remis aux journalistes au crépuscule de l’atelier.